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Bon État Écologique des eaux marines : Bretagne Vivante s’engage pour une définition ambitieuse

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Bon État Écologique des eaux marines : Bretagne Vivante s’engage pour une définition ambitieuse

Bretagne Vivante et le réseau FNE NAMO ont participé activement à la consultation publique sur le projet d’arrêté définissant le bon état écologique des eaux marines. 

Nos experts naturalistes ont contribué via  un argumentaire démontrant que la nouvelle définition proposée par ce projet n’est pas satisfaisante, et ne pourra pas permettre d’évaluer l’état de l’environnement vis-à-vis du bon état écologique, de définir des objectifs environnementaux et des programmes de surveillance pertinents, et enfin de définir des programmes de mesures associés à des indicateurs et des métriques permettant d’en mesurer les effets et d’évaluer les progrès vers l’atteinte du bon état écologique.

Depuis 2008, la Directive cadre stratégie pour le milieu marin (DCSMM) fixe comme objectif l’atteinte du bon état écologique des eaux marines françaises. Ce « bon état » vise à préserver la biodiversité, le dynamisme des écosystèmes et l’usage durable des ressources marines.

En 2025, nous faisons le constat que le Bon Etat Ecologique des eaux marines n’est pas atteint. Nous pouvons même parlé d’état de nos eaux marines dégradées*. Dans ce contexte, nos associations ont contribué la consultation publique sur le projet d’arrêté définissant le bon état écologique et ses normes méthodologiques d’évaluation, du 15 juillet au 16 octobre 2025.

* concernant cet état dégradé, nous pouvons donner par exemple les résultats de l’étude sur les pesticides et substances pharmaceutiques menée par l’Ifremer : https://www.ifremer.fr/fr/actualites/un-etat-des-lieux-inedit-des-contaminants-chimiques-d-interet-emergent-sur-le-littoral

Onze contributions ont été déposées, dont celle de FNE, enrichie par nos observations et connaissances scientifiques. L’objectif : faire en sorte que la nouvelle définition permette réellement de mesurer l’état écologique, de fixer des objectifs environnementaux pertinents et de suivre l’efficacité des programmes de mesure.

Nos experts ont souligné plusieurs points critiques :

  • des modalités de consultation peu transparentes,
  • des ambitions trop limitées pour atteindre le bon état écologique,
  • une prise en compte insuffisante des travaux scientifiques et du suivi existant, notamment ceux réalisés par Bretagne Vivante sur les oiseaux et les mammifères marins.

Cette contribution est un exemple concret de l’action de Bretagne Vivante pour la préservation de la biodiversité marine : en mobilisant ses équipes, ses bénévoles et ses données naturalistes, l’association participe directement à défendre les enjeux environnementaux.

Nous suivrons de près les prochaines étapes de ce projet d’arrêté.