Tenue de Camouflage
Le pipit des arbres n’échappe pas à la règle des « pipits » : petit passereau au plumage discret et cryptique, brun, strié et rayé, lui assurent un bon camouflage lorsqu’il est au sol dans la végétation, le rendant très difficile à détecter… A noter les doigts des pattes munis de longs ongles… comme tous les Motacillidés.
Tenue de Camouflage
Le pipit des arbres n’échappe pas à la règle des « pipits » : petit passereau au plumage discret et cryptique, brun, strié et rayé, lui assurent un bon camouflage lorsqu’il est au sol dans la végétation, le rendant très difficile à détecter… A noter les doigts des pattes munis de longs ongles… comme tous les Motacillidés.
Le chant comme carte d’identité
Posé sur une branche d’un arbre isolé en lisière de bois, il émet une phrase assez brève composée de trilles brefs alternant crescendo et décrescendo. En vol, son chant, plus développer, permet de le déterminer. Partant d’un perchoir élevé, il monte en ligne oblique puis égrène les notes de son chant varié. Puis, les pattes pendantes, la queue relevée, les ailes entrouvertes et tenues hautes, il redescend, toujours chantant, à son point de départ. La phrase finale est très caractéristique. C’est un “ti.a-ti.a-ti.a-ti.a” très prononcé, de plus en plus étiré.
Systématique
Ordre : Passeriformes Famille: Motacillidés
Genre: Anthus Espèce : trivialis
Descripteur : Linnaeus, 1758
Biométrie Taille : 15 cm Env : 25-27 cm Poids : 18-29 g
Longévité 8 ans (données de baguage)
Critères d’identification : Taille d’un moineau, plumage brun rayé dessus, clair dessous, rectrices externes blanches. Œil sombre entouré d’un cercle oculaire blanc. Pas de dimorphisme sexuel.
Distribution géographique : Répandu de la péninsule ibérique au nord de la Scandinavie jusqu’au fleuve Léna à l’Est. En France, absent de la Corse et du pourtour méditerranéen.
Habitat : Dans les milieux semi-ouverts avec arbres, étant le pipit le plus arboricole. Bois et forêts, jeunes plantations de pins, lisières et clairières des bois de feuillus ou mixtes sont ses sites préférés.
Nourriture : des insectes de tous ordres capturés au sol dans les zones herbeuses ou dénudées. Un peu de végétal (graines et baies).
Comportement migrateur : Uniquement « visiteur d’été ». Du 10 août au 15 octobre, les migrateurs se dirigent vers l’Afrique subsaharienne sur une large zone de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique du Sud pour y passer l’hiver. Au printemps, la migration de retour s’étale du 20 mars au début mai.
Reproduction : de fin avril à la fin de l’été
Site de nidification : au sol, à l’abri d’une touffe d’herbe, coupe d’herbes sèches tapissée de crin végétal.
Nombre de pontes : 1 voire 2 si bonnes conditions
Nombre d’œufs pondus fin mai/juin : 2 à 6
Durée d’incubation ( ♀ seule) : 12 à 14 jours
Jeunes nourris par ♂ ♀ pendant 14 jours, 1er envol à 18 jours mais dépendants pendant quelques semaines.
Tendances : Déclin à l’échelle européenne (-23% en 18 ans) lié à la disparition du bocage, des landes des parcelles enherbées en lisière de boisements et de la fermeture des milieux. La population française, difficile à estimer, compte entre 250 et 500 000 couples (2009-2012) avec une tendance stable entre 1989-2012 avec une augmentation modérée entre 2001et 2012.
Statut de conservation
Liste rouge Europe et France: Préoccupation mineure.
Liste rouge Région Bretagne : Préoccupation mineure et responsabilité biologique régionale modérée.