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Nouveau numéro du Penn ar Bed n°251

Le numéro 251 de la revue Penn ar Bed éditée par Bretagne Vivante est arrivé dans les boites aux lettres des abonnés ! 

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Édito / Sommaire

L’éditorial du précédent Penn ar Bed n°250, celui des 70 ans de la revue, se terminait par l’annonce de prochains numéros apportant de nouveaux regards sur les orchidées, la baie de Morlaix, les mammifères marins. Depuis, l’idée d’un Penn ar Bed sur le loup a été adoptée. Sans qu’un ordre de parution précis puisse être donné à ce stade, nous pouvons donc annoncer qu’un prochain numéro thématique portera sur les orchidées de Loire-Atlantique, tandis qu’un autre portera sur le loup.

Penn ar Bed apportera ainsi, une nouvelle fois, un regard sur l’actualité, alors que le retour du loup en Bretagne occidentale a été attesté par l’Office français de la biodiversité : après l’identification d’un cadavre de loup à Saint-Brévin (Loire Atlantique) en octobre 2021, un individu bien vivant a été filmé en mai 2022 à Berrien (Finistère) par une caméra automatique placée en périphérie de la réserve naturelle régionale du Cragou-Vergam par son conservateur, salarié de Bretagne Vivante, Emmanuel Holder.
Ces numéros thématiques s’inscrivent dans une longue série, inaugurée en 1957 par le Penn ar Bed n° 9, entièrement consacré à l’île d’Ouessant. Mais nous n’oublions pas que le socle de la revue depuis sa création en 1953, ce sont les numéros qui traitent d’une diversité de sujets et que l’on appelle aujourd’hui varia (voir à ce sujet l’éditorial du n° 234 de novembre 2019). C’est donc un nouveau varia que nous vous proposons avec ce n° 251.

Il commence par un article de Yannick Méneux, conservateur bénévole de la réserve des Grandes Landes de Trébédan, dans l’est des Côtes-d’Armor. Cet article ne pouvait mieux coïncider avec l’actualité puisque c’est le 7 septembre dernier que la première Obligation réelle environnementale (ORE) de Bretagne a été signée entre la commune de Trébédan et Bretagne Vivante, pour la protection précisément de ce site des Grandes Landes. Créées par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité,  les ORE sont un nouvel outil juridique au service de la protection de l’environnement. Cet outil permet à un propriétaire immobilier de décider de « conclure un contrat avec une collectivité publique, un établissement public ou une personne morale de droit privé agissant pour la protection de l’environnement en vue de faire naître à leur charge, ainsi qu’à la charge des propriétaires ultérieurs du bien, les obligations réelles que bon leur semble, dès lors que de telles obligations ont pour finalité le maintien, la conservation, la gestion ou la restauration d’éléments de la biodiversité ou de fonctions écologiques » (Code de l’environnement, article L. 132-3, premier alinéa).
Dans le cas des Grandes Landes, c’est la commune, propriétaire du site, qui a choisi de contracter avec notre association, qui en était déjà gestionnaire depuis 1999 grâce à l’investissement des bénévoles de l’antenne Rance Émeraude.

L’article suivant, rédigé par Guy-Luc Choquené, bénévole de l’antenne de Rennes, et Mickaël Monvoisin, de l’Office national des forêts, fait le point sur la reproduction du balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) constatée en 2022 en forêt de Rennes, ainsi que sur les mesures adoptées pour faciliter sa pérennisation.

Après les landes et la forêt, nous prenons la mer avec Arnaud Botquelen, Dominique Davoult et Franck Gentil pour faire mieux connaissance avec les dépôts coquilliers marins de la Manche, de part et d’autre de l’île de Batz. Nous retrouvons ensuite Louis Chauris, qui nous parle des talus et murets de Basse-Bretagne, et François de Beaulieu avec une étude historique sur la présence du lérot (Eliomys quercinus) dans notre région.

Le numéro en préparation sur la baie de Morlaix donnera une nouvelle occasion de lui rendre hommage, mais nous ne pouvions terminer cet éditorial sans parler d’Ewenn de Kergariou, qui nous a quittés dans la nuit du 19 au 20 août dernier à l’âge de 82 ans. Ewenn de Kergariou avait accepté en 1978 de remplacer Édouard Lebeurier en tant que conservateur bénévole de la réserve de la baie de Morlaix, avant de passer le relais à son tour en 2007. Voilier de profession et navigateur, il était aussi un ornithologue hors pair, ce qui faisait de lui l’un des meilleurs connaisseurs de la baie et de ses oiseaux.

Son action a été déterminante pour la protection de cet espace littoral. Il a été l’auteur de deux articles dans Penn ar Bed, que l’on peut retrouver dans la collection numérisée : l’un sur la réserve ornithologique des îlots de la baie de Morlaix (n° 100 de mars 1980), l’autre plus spécifiquement sur l’île au Dames (n° 116 de septembre 1984).

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