mardi 28 juin 2022
Votre été sur les réserves naturelles de Bretagne Vivante - PROGRAMMES 2022
Bretagne
mercredi 12 mai 2021
Bretagne
Amas d’algues, odeur d’œufs pourris et gaz toxique, dégradation du littoral : les marées vertes qui défigurent une partie de nos plages, ont des conséquences catastrophiques. Exigeons des pouvoirs publics des actions fortes et efficaces pour que cesse enfin ce fléau.
Les raisons sont connues
Le taux de nitrates dans les rivières bretonnes est trop élevé. Alors qu’il était inférieur à 5 mg/L en 1960, il est aujourd'hui au-dessus de 30, très loin des recommandations scientifiques, qui préconisent 10mg/L dans les baies les plus touchées.
Cet excédent de nitrates alimente la prolifération des algues vertes.
En cause, le modèle agro-industriel
La Bretagne élève plus de la moitié des cochons et une bonne partie des poulets et vaches de France dont une partie de la nourriture, riche en azote, est importée dans notre région. L’agriculture bretonne importe également des engrais minéraux azotés pour fertiliser ses cultures et prairies. L’excès d’azote que notre terre et nos plantes ne peuvent pas absorber, se retrouve sous forme de nitrates dans les rivières. Grande distribution, industrie agro-alimentaire et syndicat majoritaire imposent ce modèle dépassé qui pollue la nature et participe aussi à la disparition des paysans.
Les conséquences sont graves
En se dégradant, les algues vertes dégagent un gaz mortel, l'hydrogène sulfuré. Des humains et des animaux en sont morts. La biodiversité s'appauvrit sur les estrans, les touristes fuient les plages touchées : la nature, l'économie et l’image de la Bretagne en pâtissent.
Les politiques publiques sont défaillantes
Malgré les promesses, sous la pression des lobbys, l’État et les collectivités ne prennent pas les décisions à la hauteur des enjeux. Les plans de lutte se succèdent, 110 millions d'euros ont été investis entre 2010 et 2019, mais les algues vertes sont toujours là.
Il est temps de prendre des mesures efficaces
Le taux de nitrates est la seule cause sur laquelle l'action publique peut agir pour que cesse ce fléau. Des décisions fortes doivent être prises dès cette année pour espérer descendre sous la barre des 10 mg/L dans les baies et vasières touchées.
Comment y arriver ?
Nous demandons un objectif clair pour la politique agricole : produire moins mais mieux. Les pouvoirs publics doivent s’engager avant la fin de l’année à :
Durant quatre mois (jusqu'au 12 septembre), chacun est invité signer et à relayer la pétition pour dire stop aux marées vertes et exiger des mesures efficaces. Elle sera adressée au ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, à la ministre de la Transition écologique, au préfet de la Région Bretagne et au/à la futur.e président.e du Conseil régional de Bretagne.
Découvrez et signez la pétition ici.
Cette pétition est déjà soutenue par 100 premiers signataires :
Faites comme eux, signez la pétition !
Nous demandons un objectif clair pour la politique agricole : produire moins mais mieux.
Les pouvoirs publics doivent s’engager avant la fin de l’année à :
Retrouvez ici le détail de nos dix propositions pour mettre fin au fléau des marées vertes.
mardi 28 juin 2022
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